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1. |
Crevé les nuages
06:15
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Parti un beau matin pour toucher le soleil
Sous une voile d’organdi
Costume d’Arlequin et tendre ritournelle
Comme un p’tit brin de folie
Ooh ooh, j’ai frôlé les nuages
La porte du fiel est restée fermée
L’encre a séché sur le livre
Les mots se perdent sur des champs mordorés
Devant mes yeux pointe le givre
Ooh,j’ai crevé les nuages
Ooh, ivre de rage
Une voix dans la tête
Qui raisonne en luciole, irradiant mon chemin
Araignées au plafond, un vélo à Vernon
Une roue qui tourne, une chaîne défaite
Tétanisé devant mes souvenirs
J’ai décollé pour ne plus revenir
Lumières dans la nuit
Sur l’écran de rêves toujours plus de mauvaises nouvelles
Vénus et Mars se livrent une farce
Mais la Terre leur joue la comédie
Je dois me réveiller et lâcher mes pleurs
Ai-je bien raison de raviver mes peurs
Pourquoi s’obstiner à chercher la lumière
Dans les bas-fonds et les ruelles
Mise au point sur traveling-arrière
Plus d’abeilles et plus de miel
Ooh, j’ai frôlé les nuages
Par-delà les cimes, plus loin dans les vallons
Un ange plane lentement
A chaque décan revient la chanson
De la lune et de ses gens
Ooh, j’ai crevé les nuages
Ooh, brisé la cage
Ooh, crevé les nuages
Ooh, tourné la page
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2. |
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Lames en vagues
Éclat d’eau bue
Un rayon dans le ciel
Je divague
Tu éternues
Le vent dans les ombrelles
Tu voulais voir l’océan
Entendre les engoulevents
Tu rêvais d’Ys engloutie
Une plage et Love Story
Amis à mort
On se dessine
Un drôle de rivage
Une côte d’Armor
Des ballerines
Un retour à la nage
T’as plus l’temps d’écrire des livres
Tout fout l’camp à la dérive
Tu prends les choses comme elles viennent
Les paupières en persiennes
Les idées fumeuses, l’ambition qui s’en va
Les paroles railleuses, croix de fer, croix de bois
Le silence t’envahit, tu pars dans un vieux rêve
Le ciel qui s’obscurcit, t’es planté sur la grève…
Tu voulais voir l’Océan
T’es pas chiche d’aller plus loin
Entendre les engoulevents
Un générique qu’aurait pas d’fin
Tu rêvais d’Ys engloutie
Comme une histoire sans paroles
Une plage et Love Story
Limites et paraboles
T’as plus l’temps d’écrire des livres
Tu tends vers moins l’infini
Tout fout l’camp à la dérive
Lampe éteinte et pas d’génie
Tu prends les choses comme elles viennent
Tu cherches toujours un endroit
Les paupières en persiennes
Un truc qui s’rait qu’à toi
Tu voulais voir l’Océan
Entendre les engoulevents
Entendre les engoulevents
Entendre les engoulevents…
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3. |
A ciel ouvert
07:53
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Qu’est-ce que tu espères aujourd’hui
Dans un monde qui te ressemble
La terre tremble
Et l’eau submerge le pays
Coulent les égouts de ton cerveau
Le ciel se traîne comme un linceul
File à vau-l’eau
Est-ce ainsi que les hommes veulent ?
Pourrais-tu changer de façon de vivre
Et laisser couler la sève
Un bateau ivre
T’emmène quand le vent se lève
Est-il si difficile de comprendre
Cette apathie quand le glas sonne
Ces pilules sont bonnes
Mais tu ne fais qu’en dépendre
Qu’est-ce qui déconne ?
Quand je croise ton regard
Je n’y lis plus d’espoir
Rien n’y résonne
Tout est sens dessus dessous
Mais tu t’en fous
Voyage intérieur
Tant que tes pieds foulent le sol
Nul élixir qui rende fol
En corps à cœur
Au milieu de ton désert
À ciel ouvert
Tout est à ciel ouvert
À ciel ouvert, à ciel ouvert, à ciel ouvert, tout est à ciel ouvert
À ciel ouvert, en plein désert, à ciel ouvert, tout est à ciel ouvert
(Ouvert en plein ciel)
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4. |
Maîtresse éternelle
05:59
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Elle vivait sur une île lointaine
Meurtrie, perdue, hors du temps
Entendait dans le vent des fredaines
Mais rien n’était plus comme avant
Elle attendait le retour de son prince
Elle attendait, indicibles instants
La bourrasque aiguillait son cœur
Le désespoir décuplait son ardeur
La rage inondait son bonheur
Maîtresse éternelle a peur…
Une vie qui coule comme une rengaine
Rythmée, scandée, triste chant
Cœur à canon qu’on dégaine
Oiseau blessé, cormoran
Elle vivait des amours sans passion
Attendait son prince charmant
Ce souvenir perlait sur l’azur
Profonde et tendre meurtrissure
La vie qui file a toute allure
Maîtresse éternelle reste pure…
ATTENDRE INDÉFINIMENT SANS RAISON ?
POURQUOI DONC ?
VERSE-MOI A BOIRE, ÉCHANSON
ET DANSONS !
Aquilon a détruit son cœur
Discorde a brisé ses ardeurs
Péché, rémission des erreurs
Maîtresse éternelle pleure…
Maîtresse éternelle a trouvé
La peau flétrie, le corps saignant
Maîtresse éternelle a percé
De part en part ses prétendants
Elle attendait le retour de son prince
Elle attendait, indicibles instants…
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5. |
Aktion T4
08:50
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Ils avaient un plan au nom de la pureté
À pas de loup dans la nuit
Réponse mythique à visée mystico-politique
Le combat d’un peintre maudit
Ooh, Aktion T4
Répandant le sang et la glèbe
Ooh, antworte mir
Nuit et brouillard sur la plèbe
Solution finale pour promotion raciale
Deux faces pour une seule tragédie
Handicapés et fous tués par pseudo-compassion
Nulle valeur d’usage pour ces vies
Ooh, Aktion T4
Aah, Nach der Untoten
Ooh, antworte mir
Aah, nomen nescio
Ooh, Aktion T4
Ooh, antworte mir
Ooh, Aktion T4
Ooh, antworte mir
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6. |
Jongleur des 4 Vents
06:27
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(Le soir, tard, au loin derrière, les lumières de la ville…)
Les clameurs étouffées emplies d’alcool
Les mains qui se referment sur des verres éméchés
Les corps qui se cherchent, les corps ahuris
Les regards qui s’oublient… Les sourires et les rires aussi…
Une porte mal refermée, qui s’ouvre sur la nuit
Une porte mal refermée, qui s’ouvre sur la folie…
L’âme disloquée, déchirée, émiettée, marionnette échouée
Tu n’es plus rien, tu te laisses tomber, désarticulé
Fou rire, démence, délire, au fond de tes yeux l’angoisse
Au fond de tes yeux, le corps sans sépulture d’un amour désespéré,
D’un amour qui s’est perdu, dans un ultime combat, un dernier cœur à cœur…
La nuit, encore plus tard…
La porte s’est ouverte aux corps ébréchés…
Ils t’observent, étonnés, hébétés…
Allez, va ! Redresse-toi !
Montre-leur la magie de l’enfance,
Retrouve les anciennes romances,
Appelle Mowgli, Huckleberry Fynn,
Ou encore, pourquoi pas, David Copperfield !
Allez, va ! Redresse-toi !
Fais exploser ta folie,
Saisis tes balles, et jongle,
Jongle jusqu’au bout de ta furie…
Jongleur des 4 Vents,
Tu n’auras plus peur maintenant,
Tu ne connaîtras plus les heurts,
Parce que jamais, oh non jamais,
Tu ne pourras redevenir grand…
Allez, va ! Redresse-toi !
Montre-leur la magie de l’enfance,
Retrouve les anciennes romances…
Jongleur des 4 Vents !
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7. |
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Tu détruis, tu détruis, c’est tout c’que tu sais faire
Tu t’enfuis, tu t’enfouis, sans regarder derrière
Au coup par coup, non dialectique
Paravent flou écologique
Tu fourmilles, tu fourmilles, creuset d’idée malsaines
A crédit, à crédit, sans raison et sans gêne
Une destruction systématique
Folle tour d’ivoire économique
Mais tu as oublié, comment les loups changent les rivières
Nous allons te dévorer, moi et mes frères
Tu regardes, tu regardes, contrit, mourir la lande
Tu abats, tu abats, la forêt est en cendres
Troupeaux exsangues, plus âme qui vive
Toujours plus loin, sur l’autre rive
Et sauras-tu comprendre, comment les loups changent les rivières
Au lieu de décimer, tous mes congénères
Mais tu as oublié, comment les loups changent les rivières
C’est toi le carnassier, j’ai dans la gueule un goût amer
La meute est rassemblée, nous ne ferons plus marche-arrière
Tu vas le regretter, ce sera notre ultime guerre
Oui, tu as oublié, comment les loups changent les rivières
Nous allons te dévorer, moi et mes frères
Mais tu as oublié…
Tu as oublié…
Comment les loups changent les rivières…
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8. |
Au delà de ce grand val
03:11
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J’ai crevé les nuages
Bras levés vers le ciel
Écouté les oiseaux
Couru la jouvencelle
Goûté son élixir
Éclusé des nectars
Détourné des rivières
Et pleuré dans le noir
Chassés les nazis
Qui reviennent sans cesse
Jugés à Nuremberg
Invités via Maastricht
Je suis je suis je suis
Mais jamais ne précède
La peur qui me poursuit
À l’envers de la scène
Qu’importe ce monde de verre et d’acier
Crachant ses néons dans la nuit
Clichés schizos qui voudraient déguiser
L’Enfer en vert paradis
Chevauchant les espaces
D’une ardeur fébrile
Comme un rêve lazuli
Aux confins de l’abîme
Marquant mon territoire
Et dévoilant mes crocs
Loup d’une meute fictive
Submergée par l’agneau
Quand tout est guidé par l’économie
Y a‐t‐il un chemin de fuite
Sortie de piste face à la tragédie
Au loto ou sur le grand huit
Au delà de ce grand val
Il y’a peut‐être une route
Libre comme un cheval
Tu la prends ou tu la coupes
J’ai détruit l’illusion
Humé le désespoir
Couru vers l’océan
Me cognant aux récifs
Plus loin que ce grand val
Là où est ta maison
Que ta robe s’entrouvre
Et son nom te dévoile
À fond la caisse vers l’Apocalypse
L’humain n’est plus son propre maître
Une dimension tordue comme une ellipse
Claque ses portes pour disparaître
Au delà de ce grand val
Comme un soleil qui se lève
Aurore boréale
Qui t’ouvre les yeux vers le rêve
Au delà de ce grand val
Il y’a peut‐être une route
Libre comme un cheval
Tu la prends ou tu la coupes
Tu la prends ou tu la coupes…
Tu la prends ?
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Grandval Auvergne-Rhône-Alpes, France
Grandval est un groupe d'art rock indé francophone.
Entre crossover prog et chanson française, rock
psychédélique et folk patiné d'electro, la musique de Grandval exprime de manière poétique une vision d'un monde entre cataclysme et espérance...
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